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J'ai crée cette rubrique pour parler de mes missions; donner des photos, dire ce que j'y ai pensé. Dans un premier temps, qui n'est pas encore advenu, je vais surtout parler des missions à l'étranger. Car les missions en France ne sont pas toujours passionnantes, et n'intéressent de toutes façons que moi - et encore, pas toutes. Mais des fois, peut-être, je peux relater des expériences intéressantes.
Une mission en Argentine, en juillet 2010. Une mission de trois semaines, ce n'est pas si courant. Il faut dire que je voulais m'approprier ce contexte étonnant qu'est l'Argentine. C'était ma seconde mission. Je ne me suis promené dans la pampa. J'y ai travaillé. C'est étonnant, très étonnant. Les vaches semblent l'avoir déserté, remplacées par les grains (qui serviront bien souvent, pour le soja en particulier, à nourrir d'autres vaches).
Une gare désaffecée. Je sais, je pourrais montrer autre chose de la pampa qu'une gare désaffectée. Mais le fait qu'elle ait été abandonnée du jour au lendemain, qu'elle fasse très western... je ne sais pas. Ca change des paysages agricoles, non?. |
Dans le cadre du projet Interra (Insertion territoriale de l’activité agricole et maîtrise locale des
ressources. Places des agricultures familiales dans les métiers
du développement en Argentine et au Brésil) sous la direction de C. Albaladejo, je participe à ce portrait de l'insertion de l'agriculture pampéenne dans son territoire. Nous avons travaillé sur la base d'un recensement des agricullteurs sur une commune pampéenne (Balcarcé), recensement mené par les collègues de l'Inta. Nous avons pu chiffrer les évolutions de l'agriculture pampeéenne dans cette zone, en particulier la progressive expansion du modèle de pool de siembra. La généralisation de la location de la terre, devenue trop chère à mettre en culture pour un moyen agriculteur et, surtout, comparativement moins rentable que sa location.
Mais nous avons pu montrer que ce phénomène est moins généralisé qu'on ne le croit. Et surtout, nous avons cherché à comprendre le sens qu'il prend pour ceux qui louent leur terre, ou pour ceux qui louent de la terre. Où l'on découvre que la location de la terre est un processus complexe qui s'insère dans des logiques sociales précises.
Au fait, les agriculteurs locaux n'arrvaient pas à me croire que je leur disais que le sans labour, c'est en France une affaire d'originaux.
A rédiger
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